La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 73, juillet - août 2014).
Le dossier central est consacré au beau Moyen Âge capétien, celui du début du XIIIe siècle. On peut y lire, notamment, des articles de Martin Aurell ("1214. Bouvines ou la fin de la guerre"), de Bernard Fontaine ("Pouvoir royal et féodalité"), de Sylvain Gouguenheim ("La bataille de Bouvines vue d'Allemagne"), de Jean Kappel ("Chronologie : le temps de Saint Louis"), de François de Lannoy ("Les croisades du saint roi") et de Philippe Conrad ("XVe siècle : l'éveil d'un sentiment national").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Julien Hervier ("Ernst Jünger, grand témoin du XXe siècle") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Benjamin Disraeli, un destin singulier"), de Philippe d'Hugues ("Dominique Venner, un cœur rebelle" ; "Le parcours de Georges Albertini"), de Rémi Soulié ("Charles Péguy"), de Constance de Roscouré (Viollet-le-Duc : la redécouverte du patrimoine médiéval"), de Nicolas Vimar ("La réforme Maupeou pouvait-elle sauver la monarchie ? ") et de Martin Benoist ("La charte de 1814, condition du retour du roi").
philippe conrad - Page 12
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Notre beau Moyen Âge...
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1914 : pourquoi le suicide de l'Europe ?...
Le huitième numéro hors-série de La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque. Il est consacré au déclenchement de la première guerre mondiale à l'été 1914.
Au sommaire de ce numéro :
Éditorial : L'Eté tragique de 1914
Par Philippe ConradFrance-Allemagne, un antagonisme insurmontable
Par Philippe ConradLa Grande Guerre est-elle née des réalités économiques?
Par Pascal CauchonLes impérialismes coloniaux fauteurs de guerre
Par RémyPorteUne guerre née de l'engrenage des alliances ?
Par RémyPorteLa course aux armements en Europe de 1880 à 1914
Par Olivier LahaieLa Royal Navy face au défi allemand
Par MartinMotteLes états-majors ont-ils poussé à la guerre?
Par le généralAndré BachSarajevo. L'attentat du 28 juin 1914
Par Frédéric Le MoalLe gouvernement de Vienne face à la crise
Par Max SchiavonPoincaré en Russie
Par Philippe ConradLa Serbie en juillet 1914
Par Alexis TroudeGuillaume Il et l'Europe d'avant 1914
Par Henry BogdanLes hésitations britanniques face à la crise européenne
Par Gérard HocmardAoût 1914. L'échec du pacifisme socialiste
Par Maurice MartinÉté 1914. La papauté face-à la guerre .
Par .Martin BenoistExposition : 1914, 100 affiches pour un centenaire
ParVirginie TanlayLa mémoire de la Grande Guerre
Entretien avec J. - P. Tubergue
Propos recueillis par V. TanlayLa Grande Guerre dans les livres
ParJean Kappe!
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Colloque Dominique Venner
Le premier colloque autour de l’œuvre et des idées de Dominique Venner se tiendra le 17 mai 2014 à la Maison de la Chimie à Paris, à partir de 14h30 (28 rue Saint-Dominique 75017 Paris)
Le programme des interventions :
- “Dominique Venner, historien et essayiste de l’histoire” par Philippe Conrad
- “Dominique Venner, le coeur rebelle” par Pierre-Guillaume de Roux
- “Les leçons du samouraï” par Javier Portella
- “L’esprit Corps Franc” par Bernard Lugan
- “Un exemple de tenue” par Alain de BenoistLe nombre de places est limité, aussi nous vous recommandons vivement le recours à la billetterie en ligne
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Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle...
“Comment peut-on être rebelle aujourd’hui ? Je me demande surtout comment on pourrait ne pas l’être ! Exister, c’est combattre ce qui me nie. Être rebelle, ce n’est pas collectionner des livres impies, rêver de complots fantasmagoriques ou de maquis dans les Cévennes. C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse. Préférer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. Pratiquer aussi en corsaire et sans vergogne le droit de prise. Piller dans l’époque tout ce que l’on peut convertir à sa norme, sans s’arrêter sur les apparences. Dans les revers, ne jamais se poser la question de l’inutilité d’un combat perdu. ”
Dominique Venner, le Cœur rebelle
Le premier colloque autour de l’œuvre et des idées de Dominique Venner se tiendra le 17 mai 2014 à la Maison de la Chimie à Paris, à partir de 14h30 (28 rue Saint-Dominique 75017 Paris)
Le programme des interventions :
- “Dominique Venner, historien et essayiste de l’histoire” par Philippe Conrad
- “Dominique Venner, le coeur rebelle” par Pierre-Guillaume de Roux
- “Les leçons du samouraï” par Javier Portella
- “L’esprit Corps Franc” par Bernard Lugan
- “Un exemple de tenue” par Alain de BenoistCe sera aussi l’occasion du lancement de la réédition du Cœur rebelle par les Éditions Pierre-Guillaume de Roux.
Le nombre de places est limité, aussi nous vous recommandons vivement le recours à la billetterie en ligne
Notez également qu’une vente de livres de Dominique Venner, anciens ou récents, sera organisée sur place.
Cliquez ici pour télécharger l’affiche du colloque en haute définition.
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Identité et devenir de l'Europe...
La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 72, mai - juin 2014).
Le dossier central est consacré à l'Europe, son identité et son devenir. On peut y lire, notamment, des articles de Philippe Fraimbois ("Charlemagne, fondateur du premier empire européen"), de Bernard Fontaine ("Le XIIIe siècle des cathédrales et des universités"), de Jacques Berrel ("La Hanse, une Europe de marchands"), de Philippe Conrad ("L'Europe rassemblée face au péril ottoman"), de Jean-Joël Brégeon ("Quand l'Europe des Lumières parlait français"), de Robert James Bellairs ("Les relations anglo-allemandes de 1871 à 1991") de Christophe Réveillard ("L'Europe de Jean Monnet" ; "De Gaulle et l'Europe"), de Guillaume Bernard ("La construction d'une Europe... introuvable"), de Paul-Marie Coûteaux ("Qu'est-ce que le souverainisme ?" ; "Pour un Etat européen").
Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Gérard-François Dumont ("Histoire et démographie") et l'autre avec Andreas Kappeler ("Quelle identité historique pour l'Ukraine") ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Olympe de Gouges, une victime de la Révolution"), de Philippe Maxence ("Honoré d'Estienne d'Orves. Une jeunesse française") et de Virginie Tanlay ("1944. La Normandie sous les bombes").
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La guerre n'aura pas lieu...
Les éditions Genèse publient cette semaine 1914 : La guerre n'aura pas lieu, un essai historique de Philippe Conrad. Agrégé d'histoire et professeur à l’École de guerre, successeur de Dominique Venner à la tête de la Nouvelle revue d'histoire, Philippe Conrad est l'auteur de nombreux ouvrages dont Histoire de la Reconquista (PUF, 1999) et Le Poids des armes : Guerre et conflits de 1900 à 1945 (PUF, 2004).
"L’été 1914 connaît des pluies diluviennes qui défoncent les grands boulevards et inondent les campagnes. La météo crie à la catastrophe ! L’Europe, concentrée sur le mauvais temps, semble ignorer l’imminence du cataclysme ô combien plus dévastateur qui va s’abattre sur elle. Grelottant sous leur parapluie, ni les Français ni les Belges, ni les Allemands ne pensent que la guerre est inéluctable. L’était-elle ? Contrairement aux assertions ultérieures, Philippe Conrad nous montre comment une autre histoire aurait pu s’écrire.
À côté des tensions belligènes manifestes, de nombreux éléments étaient susceptibles d’assurer le maintien de la paix : la mise en place effective d’une mondialisation économique favorable à toutes les nations occidentales, les débuts d’une organisation internationale extérieure aux systèmes d’alliances traditionnels (les conférences de La Haye, par exemple), les aspirations pacifistes et l’internationalisme socialiste, l’optimisme progressiste dominant, le maintien aux commandes de tous les grands pays européens – à l’exception de la France – des aristocraties traditionnelles, que rapprochent des liens familiaux. Enfin le règlement, avant 1914, des grands différends coloniaux.
À la lecture de nombreux courriers et documents inédits, l’auteur conclut que si le déclenchement du conflit ne peut être réduit à un simple allumage de mèche, l’imprévu a largement prévalu dans le déroulement des événements qui se succédèrent au cours des six semaines suivant l’attentat de Sarajevo.
Cette approche originale du sujet, aux limites de l’Histoire et de l’uchronie, met en avant diverses données généralement négligées. Il permet au lecteur de renouveler son regard sur l’Europe d’avant 1914 et de prendre la mesure de la part de malchance et d’imprévus dans l’Histoire.
Un siècle après les événements, alors que se multiplient les signaux inquiétants sur le plan international et que se dessine, de manière bien incertaine, un nouvel équilibre du monde, revenir sur l’épisode fondateur du siècle dernier présente aussi l’intérêt d’ouvrir un champ de réflexion nouveau."